"Avoir des idées définitivement claires dans un environnement définitivement flou est une hallucination"
(Y. Gattaz – Mes vies d’entrepreneur – Fayard 2006)
"Se défier du ton d’assurance qu’il est si facile de prendre et si dangereux d’écouter"
(Ch. Coquebert – J. des Mines n° 1 – 09/1794).
"Comme Eugène SCHUELLER l’avait demandé, je voulais être l’homme du « grand L’Oréal », je voulais faire d’une petite affaire une grande affaire, bouter hors de nos frontières tous nos concurrents étrangers et parvenir un jour, à les battre dans leurs propres pays"
(F. Dalle. P. 84).
"Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu : un cheval plus rapide"
(H. Ford).
"Penser est le travail le plus difficile qui soit. C'est pourquoi si peu de gens le font"
(H. Ford)
"Même le plus intelligent des investisseurs aura besoin de beaucoup de volonté pour se retenir de suivre l’instinct grégaire de la foule"
(B. Graham - L’investisseur intelligent - Valor Editions 2008).
"Le capitalisme a cette capacité à maintenir perpétuellement les plus grandes compagnies sur le fil du rasoir"
(B. Gates – cité par D. Ichbiah dans Bill Gates et la saga Microsoft – Pocket 1995).
"Fais ce qui est juste et ne crains personne"
(R. Würth – Président du groupe Würth AG).
"Il y a quelque chose de pire dans la vie que de ne pas avoir réussi, c'est de ne pas avoir osé"
(T. Roosevelt).
"Une start up n’est pas une entreprise de croissance. Certaines start up ne décollent jamais, la majorité en fait. Une start up, c’est une entreprise bâtie pour la croissance. La différence peut paraître fine mais elle a des conséquences profondes sur la manière de structurer à peu près tout ce qui est important dans le projet d’entreprise"
(J-B. Rudelle P.84).
"Mais il savait déjà, comme tout entrepreneur, qu’agir de manière "normale" ne le mènerait nulle part"
(S. Forbes - Forbes n°1 oct.-déc. 2017 P.13).
"Pour réussir (la métamorphose de notre industrie), il faudra combattre chaque jour trois fléaux de notre identité : 1) le fatalisme amer qui est notre ennemi historique, 2) l'intellectualisme et le déni de réalité, qui viennent de notre fond idéaliste, enfin 3) notre tendance tragique à nous disperser et, au premier succès, à nous reposer sur nos modestes lauriers. En bref, il faut tirer froidement et collectivement les leçons de notre histoire récente"
(N. DUFOURCQ - DG de la BPI - La désindustrialisation de la France 1995/2015 - Odile Jacob 2022 P. 83).
"Moi, je construisais mes boîtes alimentaires avec du monde, des centaines de milliers de factures par an, des ordinateurs de tous les côtés, des camions par dizaines, mais je ne suis pas un manager. Je n’aime pas donner des ordres ni en recevoir, ni exercer un pouvoir sur les autres. Je suis un solitaire, un homme d’affaires"
(M. Arditi - Actualité du conseil en stratégie 3 janvier 2017 – www. Consultor.fr).
"La paresse intellectuelle, même parmi ceux qui seraient considérés comme sages et profonds, sera toujours une force puissante"
(P. Krugman, cité par J. Tirole – Economie du bien commun – Puf 2018 P. 52).
"Jeunes, créez donc une entreprise le plus tôt possible si vous possédez les deux conditions indispensables : avoir des qualités d’émission et découvrir le créneau produit-marché porteur, véritable secret stratégique de la création. Et n’attendez pas de descendre inéluctablement cet escalier du risque, spirale aussi infernale que la descente aux Enfers de Dante Alighieri dans la Divine Comédie"
(Y. Gattaz – Economiquement vôtre – Le Cherche Midi 2018 P.34).
"Quand je dois progresser en terrain inconnu, je me fonds dans le milieu, en suivant la loi de la moindre résistance. Dans la jungle, je suis jungle. Sur l’océan, je suis océan. Dans le désert, je suis désert. Sur la glace, je suis l’ours"
(M. Horn – Vouloir toucher les étoiles – Pocket 2015 P.181).
"Les politiques et les medias ont presque oublié la première attente des gens : vivre dans un monde meilleur. Cette mission, ce sont les marques qui l’assument aujourd’hui : par le biais de leur publicité, elles prônent un monde plus juste, plus solidaire, plus généreux. C’est la nouvelle tendance"
(J. Séguéla – Playboy 2018 n° 8 P. 54).
"S’il est relativement aisé de remplacer le dirigeant d’une grande entreprise par un fonctionnaire, le petit patron ne peut être remplacé que par un patron. Fonctionnarisée, son entreprise s’arrêterait très vite. Toute son activité, tout son débrouillage, toute son adaptation quotidienne à une situation sans cesse changeante, toute cette action qui exige des décisions, des risques, des responsabilités ininterrompues est tout le contraire de l’action du salarié, surtout du salarié d’une collectivité.
De toutes les difficultés qu’a rencontrées l’économie communiste russe, celles qui viennent de la suppression du petit commerce, de la petite industrie, de l’artisanat, sont les plus graves, celles qu’elle n’a pas surmontées et qu’elle ne surmontera pas."
(Réponse d’A. Detoeuf à Simone Weil en 1937 – S. Weil – La condition ouvrière – Folio 409 Essais 2002 P.299).
"Il avait été de mode en Allemagne, bien avant Hitler, d’opposer à la société classique, venue du droit romain (Gesellschaft), monstre froid, agrégat de droits individuels, la bonne vieille communauté du droit germanique (Gemeinschaft), chaude, affective. (…) De Gaulle reprit l’espérance en la changeant de nom : au lieu de la communauté, nous eûmes la participation."
(J. Carbonnier – Droit et passion du droit sous la Vème République – Champs essais 1996 P. 169).
"Des gens ont écrit que je suis un vantard, mais ils oublient l’essentiel. Je crois en ce que je dis et je livre la marchandise"
(D. Trump P.60).
"Mon premier mouvement quand je vois quelque chose de scandaleux, c’est de m’indigner ; mon second mouvement est d’en rire : c’est plus difficile, mais plus efficace"
(Maurice Maréchal, fondateur du Canard Enchaîné – Le Canard Enchaîné 101 ans – Seuil 2017 P.5).
"Oui, pour tracer ce dessin, il m’a fallu une minute… Une minute et cinquante ans !"
(P. Picasso cité par D. Delpiroux et L. Bastard – Etre compagnon aujourd’hui – Editions Privat 2013 P.96).
"D’après mes propres expériences et de nombreuses observations d’autres entreprises, un management efficace (mesuré par les performances économiques) dépend davantage du bateau dans lequel vous montez que de la force avec laquelle vous ramez (même si l’intelligence et le sens de l’effort aident considérablement dans n’importe quelle entreprise, bonne ou mauvaise). Il y a quelques années, j’ai écrit : "Quand un management réputé brillant s’attaque à une entreprise réputée mauvaise, c’est la réputation de l’entreprise qui demeure intacte". Depuis, rien ne m’a fait changer d’avis sur la question"
(Warren Buffet - Robert P. Miles - Wiley 2004 P.159).
"Celui qui prend des risques peut perdre, celui qui n’en prend pas perd toujours"
(X. Tartacover, maître d’échecs français du XXème siècle – cité par J.-P. Boyer dans : C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ! [par ailleurs citation de Coluche] – Les Editions Ecosociété 2019 P. 175).
"S’il y a bien une chose que je voudrais transmettre, c’est de toujours écouter sa petite musique intérieure"
(A. Cayzac P.219).
"De l’ouverture à la fermeture, le magasin ne désemplit pas. Dès l’aube, la clientèle forme sur le trottoir une queue de 50 mètres en trois ou quatre colonnes"
(Reynald Secher - J.-P. Le Roch : de l’exil aux Mousquetaires - ERS 1995 P.103 - au sujet du premier magasin de J.-P. Le Roch, sous enseigne Leclerc, à Issy-les-Moulineaux en 1959).
"Je vais vous le dire le secret tout bête de ce que certains ont appelé le « miracle d’Apostrophes » : je ne suis pas écrivain, j’ai du regret de ne pas l’être, mais de cette vieille blessure, profonde, camouflée, je n’ai tiré ni dépit ni aigreur, mais une sincère admiration (qui n’est pas pour autant béate) et une violente curiosité pour toute personne qui a convaincu Gallimard, Fayard, Actes Sud ou Bernard Barrault d’imprimer son nom à côté du leur, sur une couverture de bouquin. Le reste, après n’est que du travail, de la lecture, du jugement. L’essentiel, vous l’avez compris, c’est d’être dans de bonnes dispositions. Je l’étais. J’abandonne parce je le suis moins"
(B. Pivot – Le métier de lire - réponses à Pierre Nora - Editions Le Débat Gallimard 1990 P.27).
"Il peut y avoir quelques considérations tactiques dans le choix de la route.
Ainsi, si l’on connaît les intentions de son plus dangereux concurrent, et si l’on espère pouvoir marcher plus vite que lui, il y aurait peut-être intérêt à partir sur la même route que lui pour avoir les mêmes conditions.
Dans le cas contraire, il faudrait peut-être partir sur une route différente."
(Eric Tabarly - Victoire en solitaire - Arthaud 1964 P.202).
"Je donnais la parole aux élèves… L’un d’eux se leva (…), décidé : « je m’appelle Fukui Isamu, je vais avoir vingt ans, je suis dans cette école depuis deux ans, j’ai l’impression de ne rien avoir appris… Que devons-nous faire ? » La traduction tarda (…)
A mon tour d’être embarrassée, quel merveilleux culot ! Je ne pouvais me dédire, ni être impolie, que répondre ?
« Si l’école forme les élèves, la volonté affirmée de l’élève fait évoluer l’école » Soulagement général."
(Ch. Perriand à l’école spéciale de peinture de Kyoto en 1940 – Ch. Perriand – Une vie de création – Odile Jacob 1998 P.168).
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